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Le rouge gorge familier

Le rouge gorge familier, Erithacus rubecula

Qui n’a pas surpris ce petit intrépide à la recherche de vers et d’insectes dès que l’on creuse la terre ?

Ce petit oiseau qui se reconnait bien à sa poitrine ocre vif appartient à la grande famille des turdidés, ordre des passeriformes (du latin « passer : moineau »). C’est une famille de passereaux de petites et moyennes tailles, souvent de bons chanteurs, qui regroupe le rouge gorge, les grives, les merles, les tariers, traquets….

Le rouge gorge familier à la taille d’un moineau (de 14 à 23 g), est sphérique et brun olive. Il a le ventre blanchâtre, le poitrail et la face rouge /orangés. Les deux sexes ont un plumage semblable. La teinte ocre de leur poitrine sert d’avertissement vis-à-vis de leurs concurrents qui tenteraient d’occuper leur territoire. Les deux sexes défendent leur domaine tout au long de l’année, de façon séparée en hiver et conjointement au printemps. Sans leur domaine privé ou ils nichent et trouvent leur nourriture, ils ne survivraient pas et mouraient en quelques semaines.

Pour marquer son territoire, le rouge gorge familier entonne une mélodie délicate mêlée de sifflements et exhibe son plastron devant les intrus. Il ébouriffe parfois ses plumes de sorte qu’il parait rond et trapu. En hiver, il s’aventure dans les jardins des villes et villages et l’été, il fréquente les forêts, bois et bocages. Il est diurne, crépusculaire et solitaire. C’est un animal craintif mais absolument pas farouche.

La longévité maximum connue est de 11 ans.

C’est un migrateur partiel (migrateur dans le nord de l’Europe). On le retrouve donc dans toute l’Europe, en Asie occidentale et dans tout le pourtour méditerranéen.

Il nidifie à même le sol (dans des creux), dans des souches, entre des racines d’arbres et également dans une fissure de mur, un perchoir. Il peut même s’aventurer dans des terriers de lapin ! C’est la femelle qui construit le nid (sphérique) avec du lichen et des herbes sèches. Elle aménage une cuvette soignée, faite de nervures de feuilles mortes.

Deux couvées annuelles (avril-juillet) entre cinq et sept œufs. Une couvaison d’une quinzaine de jours. A la naissance, ils sont aveugles, ont un peu de duvet sur la tête et le dos. Les jeunes sont nidicoles : ils restent au nid une quinzaine de jours ou ils dépendent entièrement des parents qui les nourrissent.

Ils sont insectivores et frugivores en fonction de la saison et de la ressource alimentaire disponible. Ils s’alimentent au sol : insectes, gastéropodes, vers et araignées en été, baies en hiver.

Beaucoup d’espèces de la famille des turdidés sont menacées et protégées lié à la réduction de leur habitat, la pollution humaine…

 

Le Guide Ornitho, Delachaux et Niestlé,

Guide de la Nature Milieu par Milieu, Arthaud

Le grand Atlas des Oiseaux, éditions Atlas

 

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