Chers Parrains, chères Marraines,
Bon ! On va devoir vous parler d’un sujet d’actualité pas très réjouissant : Les pesticides
Avant cela, parlons de quelque chose de bien plus sympathique : Les papillons
Le mois de juin est enfin la ! Dans les ruches comme dans les jardins, c’est la pleine activité !
C’est aussi la dernière ligne droite pour soutenir le projet “Papill’Home” porté par nos petites sœurs les Dorloteurs d’Abeilles :
un abri-mangeoire à papillons à installer dans son jardin, sur son balcon ou rebord de fenêtre pour préserver les espèces locales, souvent menacées par la disparition de leurs habitats.
Et bonne nouvelle : rien que pour vous, parrains et marraines, une contrepartie spéciale “Un Toit Pour Les Abeilles” a été imaginée.
Une manière de prolonger votre engagement pour la biodiversité, tout en accueillant les papillons chez vous.
Que se passe-t-il dans la ruche au mois de Juin ?
En juin, la ruche entre dans sa période la plus intense de l’année. Le soleil est au rendez-vous, les fleurs sont nombreuses… C’est le moment parfait pour les abeilles de partir en mission.
Nectar, pollen, propolis… tout est bon à récolter pour renforcer la colonie et produire les premières réserves de miel.
C’est aussi à cette période que l’on observe une forte production de cire par les jeunes abeilles, appelées cirières.
Elles sécrètent de petites écailles de cire pour bâtir ou agrandir les rayons de la ruche, qui serviront à stocker le miel, le pollen et à élever le couvain.
Et c’est d’ailleurs très impressionnant à voir : cliquez ici
Enfin, la colonie peut atteindre une taille impressionnante : parfois plus de 50 000 abeilles !
Et quand l’espace devient trop restreint, la ruche peut entrer en essaimage, un phénomène naturel de division où une partie des abeilles quitte la ruche avec une jeune reine pour fonder une nouvelle colonie ailleurs.
Mais ça, on en parle dans le dernier texte saison !
Et du côté de l’apiculteur ?
Pour l’apiculteur, le mois de juin est l’un des plus exigeants de la saison. La ruche tourne à plein régime, et il faut être présent, observateur et réactif. À ce stade de l’année, les hausses peuvent se remplir très rapidement.
Si l’apiculteur n’intervient pas à temps, les abeilles risquent de manquer de place pour stocker le nectar, ce qui peut ralentir leur activité… voire même déclencher un essaimage.
Il doit donc surveiller de près la colonie, vérifier si les cadres sont bien bâtis, si le nectar est en cours de transformation ou déjà operculé (scellé avec de la cire, signe que le miel est prêt). En fonction de l’avancée, une première récolte de miel peut être envisagée.
Il veille également à ce que l’entrée de la ruche reste dégagée et que les abeilles puissent réguler la température intérieure par leur propre système de ventilation, en battant des ailes.
Un bon apiculteur est donc, à cette période, un gardien attentif : il anticipe, accompagne, et reste au plus proche des besoins de ses colonies.
Zoom sur : Le retour inquiétant des pesticides tueurs d’abeilles
Une proposition de loi actuellement à l’étude en France inquiète fortement les apiculteurs et les défenseurs de la biodiversité.
Il s’agit de la possible réintroduction d’un pesticide appelé acétamipride, une substance de la famille des néonicotinoïdes.
Ces pesticides sont réputés pour leur efficacité contre certains ravageurs agricoles, mais également tristement connus pour leurs effets dévastateurs sur les pollinisateurs.
La quasi-totalité des néonicotinoïdes ont été interdits en Europe en raison de leur impact direct sur le système nerveux des abeilles, provoquant désorientation, affaiblissement des défenses immunitaires et mortalité élevée au sein des colonies.
La loi en question, dite “loi Duplomb”, propose d’autoriser à nouveau l’utilisation de l’acétamipride, notamment pour les cultures de cerisiers, d’asperges ou de pêches.
Il y a eu beaucoup d’oppositions de la part de nombreux apiculteurs qui se mobilisent depuis plusieurs semaines partout en France.
À Auxerre, un rassemblement a récemment réuni des professionnels de la filière apicole qui dénoncent une menace grave pour l’équilibre écologique : « Si cette loi passe, on risque de tuer toute la faune. »
Cette mobilisation s’appuie sur un constat scientifique solide : les abeilles et autres pollinisateurs assurent aujourd’hui plus de 75 % de la pollinisation des cultures alimentaires mondiales.
Leur disparition ou leur affaiblissement aurait des conséquences directes sur notre sécurité alimentaire, nos écosystèmes et la survie même de certaines plantes cultivées et sauvages.
C’est pourquoi les parrainages de ruches sont si essentiels : ils permettent de porter la voix de nos apiculteurs, de soutenir une production française de miel de qualité et respectueuse du vivant, et de participer activement à la préservation de la biodiversité.
Les premières Portes Ouvertes des ruchers Un Toit Pour Les Abeilles sont en ligne !
Participez aux premières journées portes ouvertes des ruchers Un Toit Pour Les Abeilles en France et en Belgique !
Un moment immersif, gratuit et ouvert à tous, pour découvrir le monde fascinant des abeilles aux côtés de nos apiculteurs.
Sensibilisation, échanges et convivialité au programme : inscrivez-vous vite !
Geste du mois : entretenez votre jardin de façon naturelle
Votre jardin peut devenir un refuge pour la biodiversité, à condition de l’entretenir avec des méthodes douces et respectueuses de la nature.
Plutôt que d’utiliser des produits chimiques, pensez à des solutions naturelles et simples comme par exemple, le purin d’ortie,
le binage manuel ou un désherbage à l’eau bouillante sont des alternatives efficaces pour limiter les plantes envahissantes tout en préservant les insectes.
L’utilisation de compost maison ou d’engrais verts enrichit le sol sans perturber la vie souterraine.
Le paillage, quant à lui, consiste à recouvrir les sols nus avec des matériaux végétaux (tontes de gazon séchées, feuilles mortes, broyat de branches…).
Cela conserve l’humidité, limite l’érosion, freine la pousse des “indésirables” et favorise la vie des petits organismes du sol.
Attention toutefois à éviter certains paillages du commerce comme les coques de cacao ou les écorces de pin, qui ne sont ni locaux ni toujours bons pour les sols.
Enfin, laissez du temps à votre jardin : réalisez des tailles modérées, adoptez la technique du mulching (laisser l’herbe coupée sur place après la tonte)
Avec ces gestes simples, vous contribuez à créer un environnement riche, vivant et accueillant pour la faune locale, et tout ça dans votre propre jardin.
Pour la fin d’année scolaire : offrez un peu de douceur avec Farouche
La fin d’année scolaire approche, et avec elle l’envie de remercier celles et ceux qui ont accompagné vos enfants tout au long de l’année : ATSEM, nounous, enseignants, personnel de crèche…
Et si vous remplaciez les traditionnels cadeaux par une attention à la fois gourmande, responsable et engagée ?
Avec Farouche, marque française de miel éthique, découvrez des duos à offrir composés d’un pot de miel 100 % français et de boules fourrées au miel, le tout personnalisable avec un petit mot doux.
Un geste simple, qui a du goût, du sens… et qui soutient les apiculteurs et la biodiversité.
Pour dire merci avec le cœur… et avec du miel.